La laiterie Berchtesgadener Land a été fondée en 1927 en tant que coopérative laitière avec l’adhérence de 54 agriculteurs et se compose entre-temps de plus de 1800 exploitations membres.
Dès le début des années soixante-dix, la laiterie a traité du lait biologique et gagné, avec DEMETER, suivie de Naturland, des coopératives biologiques fortes comme partenaires. En 1976 La laiterie Berchtesgadener Land fusionne avec la laiterie Chiemgau pour former la laiterie Berchtesgadener Land Chiemgau eG, le siège de la société se trouvant à Piding.
Tous les appareils entrant en contact avec le produit final, doivent être soigneusement nettoyés afin d’éliminer les impuretés microbiologiques. Les systèmes de NEP (nettoyage en place) nettoient les ensembles en contact avec le process, comme les cuves, les conduites et les capteurs intégrés, sans qu’il soit nécessaire de démonter les pièces de l’installation, garantissant ainsi une haute disponibilité de l’ensemble de l’installation de production.
Dans le domaine de l’alimentaire, l’installation de NEP constitue donc un élément fixe et indispensable au respect des normes de qualité et des directives d’hygiènes pendant la production. L’automatisation du processus de NEP exige une technologie sensorielle fiable et imperturbable face aux exigences élevées de résistance aux fluides et aux variations de température rapides et fréquentes et garantissant ainsi un déroulement fiable du process.
L’installation de NEP de la laiterie Berchtesgadener Land Chiemgau eG a été entièrement renouvelée en 2007 et se compose entre-temps de 10 circuits de nettoyage pour le domaine du lait cru, les installations de production ainsi que les cuves et de cinq circuits supplémentaires pour les véhicules de ramassage.
La laiterie Berchtesgadener Land utilise le turbidimètre ITM de Anderson-Negele pour réaliser la « séparation du lait de rinçage ». Lors du démarrage ou de la vidange ou lors du transfert par pompage à partir de cuves, il est nécessaire de distinguer le produit laitier de l’eau de vidange remplie dans la conduite. Même des changements minimes de concentration de produit, résultant de la diminution ou de l’augmentation de la proportion d’eau, entraînent une nette modification de la turbidité mesurée. (Représentation des courbes pour la crème et le lait). Les capteurs de turbidité, montés à une petite distance en amont de la vanne d’inversion, effectuent la commutation au moment précis du dépassement de la valeur réglée pour la concentration de produit. Au point de commutation, les vannes situées en aval sont commandées de façon à conduire le mélange lait / eau soit dans la cuve à lait de rinçage, soit dans la conduites des eaux usées. (Mise en œuvre de l’ITM chez Berchtesgadener Land). La précision et la fiabilité sont, à cet effet, la base d’une séparation de phases optimale avec un minimum de pertes. Comparé avec la commutation manuelle ou une commande temporelle, ce processus permet de réduire les frais de prise en charge des eaux usées, comme le lait de rinçage n’est déversé dans la conduite d’évacuation des eaux usées qu’à partir d’une concentration définie.
Une diode projette de la lumière infrarouge dans le fluide. Les particules suspendues dans le fluide reflètent la lumière projetée qui est détectée par la diode ré-ceptrice (procédé appelé « rétrodiffusion de la lumière »). Le module électronique calcule à partir du signal réceptionné la turbidité relative du fluide. La turbidité relative est indiquée en « %TU », sur la base du standard de calibrage de Negele.
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